4 Décembre 2012
Alors que Noël approche (ou la fin du monde pour certains) je me suis lancée dans un débat philosophique avec l'un de mes amis, histoire d'avoir un point de vue masculin pour changer un peu...
Je lui demandais donc, bien installée dans un pub lounge londonien devant des mini-burgers, ce qui lui provoquait le déclic lorsqu'il rencontrait une fille, car
j'ai le sentiment ces temps-ci que mieux on se connaît soi-même, plus on devient exigeant avec les autres et notamment dans nos choix amoureux !
Sur ce, mon ami m'explique qu'il cherche avant tout à être à l'aise avec la demoiselle, à rire en pouvant rester lui-même, et me confie qu'il aime les femmes naturelles mais n'a pas de genre physique, tout dans le « feeling ». Bon moi, je dois reconnaître que les yeux clairs me font craquer, tout comme l'assurance, le charisme et quelques autres petits détails que je garde secrets, et j'ai beau tenter, ça ne colle pas quand je m'essaie à d'autres genres ! C'est un peu comme un noveliste qui se mettrait en tête d'écrire un pavé de 1000 pages ou bien un fou de foot qui se mettrait à parler de criquet (non pas que je veuille critiquer ce sport, qui doit sans doute compter ses fans)...
Bref, ça ne passe pas ! C'est alors que j'ai entendu cette phrase pleine de sens « oui mais toi tu sais déjà ce que tu veux donc tu ne regardes pas les autres ». Bien obligée d'admettre que c'est pas faux, il n'a pas tout à fait tort le garçon ! Mais j'ai pourtant tenté sans a priori, même les relations via le web où l'on bloque lorsque l'homme virtuel se retrouve devant nous en plein rencard (surréaliste), ou bien la copine qui nous place le pote de son mec avec qui « tu devrais tellement bien t'entendre, tu verras ! »Mouai... Je ne suis pas si pressée que ça ne me caser non plus, autant l'affectif peut manquer, autant l'indépendance peut être un pur délice... Hop hop hop, me voici en train de vadrouiller d'une soirée à l'autre, et du coup je ne serai plus prête à renoncer à ce luxe, le compromis oui mais un retour en arrière non, plus j'avance et plus mes envies évoluent, même en matière d'hommes.
Le paradoxe c'est que quand on cherche à fond, qu'on semble aux abois, on n'attire rarement les bons, comment dire... ça se sent ! On est comme au régime sans sel, non pire, sans chocolat !!! Autant vous dire que c'est un vrai aimant à boulets, mais en même temps c'est l'occasion de rencontrer quelqu'un de bien en fouillant un peu. Finalement cette situation me rappelle les soldes, on y va pour trouver une super occaz, et on repart soit avec un modèle unique, dont il ne restait que notre taille, la perfection, soit et bien... avec un haut non soldé qu'on remettra au placard très vite car il ne nous va pas, juste pour repartir avec quelque chose. Bon bien sûr c'est très imagé hein, mais je suis certaine que le chocolat et le shopping, c'est bien plus parlant que des théories puristes non ?
Je crois que le plus dur c'est de trouver le juste milieu, il y a des périodes où l'on sait que la personne en face a peu de chance de nous accrocher réellement mais on veut avancer, et puis « on ne sait jamais sur un malentendu ça peut marcher » donc on prend le pari... Puis on a d'autres moments où notre idéal est limpide, il reprend le dessus dans nos pensées et l'espoir qu'il puisse exister nous donne de la patience. On a perd alors plus de temps à chercher de l'attrait chez les autres, car au fond on la connaît déjà l'histoire du bogoss qui n'aime pas « la notion de couple » ou du mec très sympa qui ne nous fait pas vibrer mais « ça viendra peut être avec le temps car c'est un mec bien ».
L'avis de Blablatine :
La seule vérité selon mon humble avis, c'est que c'est gagné quand on ne réfléchit pas et que l'amour ou du moins l'envie de revoir l'autre devient une priorité ! Sans même forcément que l'on comprenne pourquoi, par instinct. Mon ami a sans doute raison, le feeling c'est primordial et ça peut nous faire oublier un genre physique ou un a priori, c'est même tout l'intérêt... Cependant, est-ce-que je me prive vraiment de tout un tas d'hommes en ne les voyant pas ? Peut-être ! Est-ce-que c'est une erreur ? Pas sûr, car l'homme fait pour moi, comme celui pour vous, je me dis qu'il fera en sorte que je le remarque car il me voudra vraiment, que ses qualités je les verrai tôt ou tard et que tout le défi de la séduction est justement que je n'ai pas besoin de me forcer à mater tous les specimens masculins de moins de 35 ans, comme d'éventuels potentiels, pour enfin le voir dans mon angle de tir. Le ciblage, même insconscient, peut permettre de ne pas se perdre dans des relations vaines, même si elles peuvent redonner confiance en soi.
En bref, je laisse mon instinct me guider mais désormais quand il s'égare ou que mes hormones travaillent plus vite que mes neurones, je tourne les talons pour éviter les mauvais plans, ou bien je me force à me laisser un délai de réfléxion pour étudier la question, dur mais efficace !
Et vous, connaissez-vous votre cible ?
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